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Minha viagem na Brasil
14 septembre 2015

Mon voyage jusqu’à Sao Carlos

A midi tapante me voilà en route pour Tiete ! Le trajet est assez rapide : à peine une heure. Le chauffeur fait quelques tentatives de discussions qui restent vaines. Je finis par comprendre qu’il me conseille de faire attention à mes bagages. Quand il me dépose à la gare, je lui fais comprendre que je souhaite un service de transport « bagages encombrants » parce que j’ai repéré des hommes vêtus de jaune sur la chaussée avec des chariots. Très vite un homme me prend en charge et me fait signe de le suivre. Tout s’enchaine : il m’emmène au guichet, j’achète le billet pour le bus de Tiete qui part à 13h. Le temps qu’il aille chercher mes bagages, restés au rez-de-chaussée, je prends quelques encas pour le voyage (des « paos de queijo » (pains de fromage » et des « pasteles forno de fringo o milho », sortes de chaussons fourrés au poulet et maïs, et pour la gourmandise un cookie au chocolat) et me voilà prête à partir.

Le paysage n’est pas particulièrement beau au début du trajet ce qui s’explique s’en doute par le fait qu’on prend l’autoroute. Toutefois, après plusieurs kilomètres, des étendues de verdure, des montagnes et de grands arbres sont assez agréables à regarder. Le ciel est gris et le soleil vraiment timide. Je prends conscience que nous sommes en hiver en ce moment… ce qui donne une ambiance vraiment particulière (surtout qu’il y a eu de belles journées ensoleillées à Paris ces derniers jours).

Nous arrivons vers 16h30. L’employé de la compagnie du bus s’étonne de me voir avec d’aussi gros bagages, pour moi, seulement. Il me demande si je veux de l’aide. Je refuse gentiment. Un autre homme déjà à la gare fait la même remarque en me voyant. Trop attentionnés ces brésiliens !

Maintenant arrivée à la gare de Sao Carlos, je dois tuer le temps : j’ai 2h30 devant moi !

Je m’installe à un café, pour justement prendre un café et une douceur au chocolat. J’ai repéré une borne avec des prises électriques. Je me dis que ce serait bien ma veine si je pouvais me connecter. Malheureusement pour moi, les entrées des prises ici sont légèrement plus fines qu’en France donc impossible pour moi, avec mon ordi, qui a besoin d’être alimenté, d’allumer mon PC. Je feuillette les magazines récupérés chez Olivia et écoute de la musique jusqu’à 18h30. Ensuite je vais au point information de la gare et demande comment fonctionnent les cabines téléphoniques (Au Brésil ils sont beaucoup plus équipés qu’en France! Une chance pour moi, la « old school » du téléphone, de pouvoir communiquer). J’achète une carte mais mes tentatives n’aboutissent pas pour joindre la directrice. Comme 19h approche, je prends un taxi. Encore une fois, j’ai un très gentil chauffeur, avec qui j’arrive, cette fois, à échanger davantage. Il me donne sa garde de visite en me déposant devant l’Alliance : « Super ! J’ai déjà un contact ! »

La pluie ne cesse de tomber mais heureusement quelqu’un vient vite m’ouvrir la porte. L’homme qui se présente est le mari de la directrice (j’ai déjà oublié son prénom). Il m’accompagne à mon appart.

Le patio à l'extérieur de mon studioLa vue à l'entrée de mon studio

Bien que je n’avais aucune information sur le studio mis à ma disposition, je n’en suis pas moins surprise par la petitesse des lieux. J’essaie de ne pas montrer ma déception car, de son côté, je vois qu’il a pris le soin de venir un peu avant mon arrivée pour vérifier l’état de l’appart et qu’il a notamment veillé à l’installation du wifi et des appareils électroménagers. Au petit soin, il me montre quelques biscuits, chocolat et bouteille d’eau achetés à mon attention. Comme je rencontre le même problème de câble électrique, il m’en fournit un. Après avoir tout vérifié, il me fait la visite de l’Alliance. Là encore l’étonnement est grand concernant la taille des salles de cours. Certes, elles sont aménagées mais cela me pose question quant au nombre d’étudiants (Je me dis que l’espace doit forcément restreindre le nombre d’inscrits. J’imagine aussi qu’utiliser la gestuelle en classe est quasi impossible… Cela ferait un bon sujet de mémoire qui mérite d’être réfléchit…).

On se quitte en s’échangeant quelques informations concernant ma rencontre avec sa femme.

Peu de temps après, il revient pour me proposer des couvertures car il s’est rendu compte en partant que l’on ne m’en n’avait pas fourni. J’hésite un moment puis accepte. La pluie, la mousson devrais-je dire, me donne presque la chair de poule.

Dès son départ, je pars au supermarché le plus proche pour quelques ravitaillements, juste de quoi diner et prendre un petit-déjeuner.

A mon retour, je commence à vider mes affaires. J’aurais voulu pouvoir investir les lieux avec mes décorations personnelles mais je suis un peu frustrée par les lits superposées qui prennent toute la place. J’essaie de réaménager les lieux mais, vu l’espace, il est impossible de changer la disposition du mobilier. Je me mets à faire une liste de toutes les choses utiles qui me manquent (torchons, allume-gaz, paillasson, cintres…). La fatigue et la faim m’arrêtent (même si ma tête pense toujours). 

Je me prépare mon premier diner (salade de chou, carottes, orange, fromage de brebis avec du pain hamburger et yaourt grec). Je me couche tardivement avec la tête bien plein de pensées pour aménager ce lieu qui ne m’a pas franchement conquis.

Mon premier diner, home made

 

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Commentaires
M
Ne t inquiète pas ma belle. Tu vas t habituer
O
C'est super d'avoir de tes nouvelles et de pouvoir lire tes aventures brésiliennes ma coloc' adorée v(=^ェ^=)v<br /> <br /> Dominique a raison, j'suis sure qu'en un rien de temps tu vas trouver comment aménager ton appart' et en faire un petit palais indo-marocain ! <br /> <br /> Plein de "Force" et de bisous de la part de nous trois )^o^(
D
Bonjour,<br /> <br /> je ne sais pas si tu commences le travail aujourd'hui, si c'est le cas bon courage ! Pour ton habitat ne perds pas le sourire ... je suis sûre que dès que tu te seras posée un peu tu verras les choses autrement à plus tard !
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