Terca feira

Après avoir pris mon petit-déjeuner je pars marcher. L’objectif étant d’aller à la plage « Moçambique ».

Je marche, je marche. Le soleil est chaud. Je m’arrête un moment pour me baigner et passe dans un sentier forestier pour avoir un peu plus de fraicheur. Je poursuis ensuite le long de la plage un moment et décide de prendre un sentier qui semble donner sur la ville. En fait je passe par un camping et atterri sur une route principale où les voitures filent à une allure impressionnante. Je  marche aussi prudemment que possible et retrouve un sentier dans les sous-bois, je repasse par la plage et rencontre Fernanda par hasard sur la plage. Je lui dis au revoir car elle doit partir dans la nuit à l’aéroport et que je ne l’a reverrai sans doute pas puisque je veux aller au carnaval du centre.

Je rentre à l’hôtel pour déjeuner et repars marcher un peu avant de me diriger vers le centre en bus.

J’arrive dans le centre vers 19h mais finalement il ne se passe rien avant 21h au moins et pourtant beaucoup de gens errent dans les rues. Les odeurs de nourriture se mélangent ce qui est assez rebutant. Moi qui croyais voir un défilé avec des chars, je n’assiste finalement ni plus ni moins à un concert de musique.

Vers 23h je reprends un bus. J’attends 30 minutes. En moins de 30 minutes j’arrive à la gare de « lagao de conceiçao ». Comme un grand nombre de personnes j’attends un autre bus pour aller à « Barra lagao ». On attend tous au moins 1h30 et puis quand je monte dans le bus je me rends compte que j’ai pris le mauvais bus, encore une fois. J’hésite à aller jusqu’au centre ou m’arrêter en chemin.

Comme on est tous serré dans ce bus, je m’arrête, traverse la route et attends un bus de l’autre côté de la voie. Pendant un moment je songe à passer la nuit à l’arrêt de bus car il est déjà plus de 2 heures du matin et finalement un bus passe. Je suis sauvée ! Je rentre en un peu près 30 minutes.

Arrivée à l’hôtel, la porte de la verranda est fermée, c’est bien ma veine. Je cherche un moment une clé à l’horizon mais je ne trouve rien. Je monte à la terrasse où il y a un canapé. Je m’y allonge. En peu de temps je me trouve attaquée par une armée de moustiques. Je pense un moment prendre une serviette de bain suspendue pour me protéger les jambes mais comme je me rends compte qu’elle est humide je m’abstiens. Je poursuis ma nuit sur ce sofa en attendant le levé du soleil.