Domingo

J’avais prévu d’aller à un concert organisé au Sesc en début d’après-midi mais il n’en est rien. Il n’arrête pas de pleuvoir. Le ciel pleure de joie j’imagine ; ça doit être le trop d'émotions du début d’année qui retombent ! Pour ma part aussi je suis chagrine car je me rends compte alors que je travaille sur mon ordinateur que je n’ai plus mon bracelet marocain. Je le cherche partout mais je ne le trouve pas. Je me dis que je l’ai peut-être perdu en courant ou bien dans la famille d’Ana dans la piscine du coup je lui envoie un message et puis comme je n’arrive pas à penser à autre chose, je regarde les bracelets sur Internet, je me dis que je n’en trouverai jamais un pareil sauf en retournant au Maroc bien sûr. Pourquoi s’attache-t-on aux objets, je me le demande ?

En début d’après-midi malgré les aléas de mon ordinateur qui est de plus en plus capricieux et s’éteint de manière impromptue, j’arrive à me connecter sur Internet et plus encore j’ai la chance de parler avec Lara : quel bonheur ! Comme le temps est à la pluie, je prépare un gâteau. Ici on dirait « um bolo de chuva » (un gâteau de pluie, apparemment ça existe ici !). En fin d’après-midi la pluie ayant cessée, (enfin !) je pars au parc sportif en quête de mon bracelet mais, rien en vue ! De retour à la maison, je me remets à mes occupations et soudain je suis en train de penser à la possibilité que mon bracelet a pu se coincer dans un de mes vêtements. Bonne piste : en secouant un haut à manche longue, mon bracelet, réapparait ! Je suis vraiment aux anges ! Rien de mieux pour terminer la journée ! car je ne pas compter sur le visionnage d'un film, la connexion est à son état le plus médiocre.